Cela fait un petit bout de temps que j’ai envie de vous parler de La Ruche qui dit Oui ! Depuis presque 2 ans, une ruche s’est installée dans notre quartier et ce pour notre plus grand bonheur.
Le principe, chaque semaine, vous commandez et payez, via la plateforme ou l’application, des aliments issus d’une agriculture fermière de qualité et parfois même bio.
Pas de minimum de commande, pas de fidélisation obligatoire, vous achetez ce que vous voulez quand vous voulez.
En fonction des saisons et des disponibilités, vous pouvez choisir des légumes, fruits, viandes, poissons, œufs, fromages, produits laitiers, farine, pains, produits d’entretien, etc.
Ceux-ci proviennent d’une zone géographique de maximum 300 km.
Votre commande est à enlever directement auprès des producteurs. Ils se retrouvent dans un endroit donné de votre quartier pour une période déterminée.
Pour nous, c’est le mardi soir, entre 18.30 et 20.00 à l’école du Dieweg à Uccle.
La veille de l’enlèvement, vous recevez, via mail, un numéro de commande qui vous permet de faire le tour des échoppes et d’emporter vos produits. Il suffit de communiquer le numéro de la commande; comme tout est déjà payé, pas de manipulation d’argent. Si un produit est manquant ou un producteur absent, le montant vous sera remboursé sur votre compte bancaire.
Une jolie manière de soutenir l’agriculture, de rencontrer des passionnés et surtout de manger local !
Ni allez pas pour payer moins cher, vous serez déçu. Les prix sont justes et rémunèrent directement la personne qui produit, cultive ce qu’il vend.
Dans la ruche que nous fréquentons, certains producteurs viennent toutes les semaines, d’autres tous les 15 jours, d’autres une fois par mois. D’autres mêmes sont uniquement saisonniers comme le vendeur de pommes ☺
Quelques questions à Laurence, la responsable de la ruche qui dit oui ! d’Uccle Dieweg
Comment avez-vous décidé de devenir responsable d’une ruche ?
J’étais cliente de la Ruche de Forêt (qui a été la première ruche en Belgique). Ca m’a plu. Les produits, le concept, la convivialité.
Il n’y avait pas de Ruche sur Uccle.
C’était le bon moment pour moi.
Le boulot me semblait dans mes cordes : écrire, animer, fourrer mon nez partout …..
Quel est votre parcours ?
Hou je suis comme un chat.
J’en suis à ma 6 vie au moins.
J’ai fait le conservatoire, j’ai joué quelques années dans différents théâtres bruxellois.
Puis j’ai été associée à Michel Kacenelenbogen (le directeur du théâtre Le Public) dans une société de Services.
Ensuite, j’ai fait le tour du monde.
J’ai aussi été prof de français (peut-être c’était avant !!).
Puis pendant 15 ans j’ai dirigé la marque de vêtement ‘mais il est où le Soleil ?’.
Ça c’est terminé abruptement il y a 5 ans. J’ai eu envie de moins de contraintes, d’un travail qui me permette de gérer mon temps à ma guise.
La Ruche me convient parfaitement. J’ai deux ruches à Uccle et nous avons aussi un Bed & Breakfast.
Comment choisissez-vous les producteurs ?
Un producteur en amène un autre.
Je vais toujours leur rendre visite. Il faut qu’on fasse connaissance. Je pose un tas de questions. Il faut que les pratiques correspondent à mes critères.
Bien sûr le produit doit me plaire.
Mais il faut aussi que le courant passe et que j’ai le sentiment qu’on va pouvoir faire un bout de chemin ensemble.
Il me faut des choses à raconter. Je vois le travail de responsable de ruche comme un travail journalistique
Avez-vous un grand taux de rotation dans les producteurs ?
Non. Dans les grandes lignes c’est la même équipe qu’à l’ouverture il y a presque 3 ans. Le maraîcher, le boulanger, le volailler, les différents producteurs laitiers ….. presque tous en fait sont là depuis le début. Il y a juste le poissonnier, qui était magnifique, qui nous a lâché car il trouvait que ce n’était pas rentable pour lui.
Je suis très fidèle à mes producteurs et surtout j’applique impitoyablement un point important de la charte de la ruche : pas de concurrence entre producteur. Cela garantit leur chiffres d’affaires et je pense que c’est la raison pour laquelle nous n’avons pas de rotation de producteurs.
Votre meilleur souvenir depuis que vous vous occupez de la ruche d’Uccle Dieweg
Quelques mois après l’ouverture, notre laitier, Zuivelhoeve Keymeulen, m’a appris que grâce aux ruches (pas seulement les ruches d’Uccle mais le réseau – il participe à 3 ou 4 ruches chaque semaine) il ne vendait plus un litre de lait à la laiterie. Il faut savoir que la laiterie achète le lait autour de 30 cents/litre cad quasi à perte pour l’éleveur. En moyenne dans la ruche, tous produits confondus (lait, yaourt, fromage, dessert lacté, …..) il gagne 1.30 €/litre. On comprend qu’il soit investi à fond dans le circuit court.
Un autre producteur (fromage de brebis) m’a un jour dit que grâce aux revenus des ruches, il avait le sentiment d’avoir enfin la tête hors de l’eau. Tout cela est bien agréable à entendre.
Il existe certainement une Ruche près de chez vous !
Zoom sur 3 produits qu’on adore !
Le poissonnier, qui est présent une fois par mois, propose le panier du pêcheur qui est composé de différents poissons en filets. L’idéal pour un style de bouillabaisse.
Oups… Laurence m’apprend qu’il ne viendra plus… J’espère qu’elle lui trouvera un remplaçant.
Plus besoin d’aller à Ostiches près de Ath pour la farine. La gamme est moins étoffée qu’au moulin, mais les essentiels sont proposés à la vente.
Voir la recette de notre pain en cocotte >>
Les fleurs de Vert d’Iris mettent de la couleur dans les assiettes ☺
Concours
Envie de gagner un bon de 25 € à la Ruche qui dit Oui!
Proposez, ci-dessous, votre meilleure vinaigrette et Laurence, responsable de la ruche d’Uccle, choisira celle qui lui titille le plus les papilles 😉
Bonne chance à tous !
Fin du concours dimanche 17 septembre 2017.
Le bon de 25 € sera valable dans toute les ruches de Belgique.
Bonjour Sophie,
Grâce à ton site j’ai pu faire connaissance avec La Ruche Qui Dit Oui. J’ai commandé (depuis l’Italie où j’étais en vacances – vive internet !) il y a quelques jours et ai été chercher mon colis ce samedi. J’avais opté pour un colis découverte de fromages, un jus de pommes, une brioche et des gaufrettes fourrées. Les fromages présentés à un cheese and wine entre amis le soir même ont fait l’unanimité, la brioche dégustée ce matin avec le jus de pommes (et un café) est délicieuse, et ne parlons même pas des gaufrettes fourrées : y en a plus !!
Merci pour cette belle découverte. C’est sûr, je recommanderai, sans doute pas toutes les semaines mais à mon avis régulièrement.
Je vous propose une petite vinaigrette miel / citron.
Ma vinaigrette est composée d’une bonne huile d’olive, de citron frais pressé (après un passage de 30 secondes au micro-ondes parce qu’il paraît que ça rend plus de jus), de la moutarde à l’ancienne, du miel d’acacia, sel et poivre. Je l’adore pour aromatiser les plats froids de l’été, en particulier les légumes.
J’y ajoute parfois, selon ce que je sers, une grosse poignée de coriandre fraîche hachée, ou un peu de curry en poudre (parfait avec le chou râpé).
Bonjour Patricia,
Félicitations, tu es l’heureuse gagnante du concours. Peux-tu m’envoyer ton adresse postale à Sophie’@’tomate-cerise.be
Je la transmettrai afin que tu reçoives ton bon de 25€. Belle journée.
PS : dommage que je n’ai pas de micro-ondes j’aurai bien essayé ton astuce 😉