Située au cœur de la Bourgogne, à mi-chemin entre Bruxelles et le Sud de la France, Beaune est à la fois une destination en soi et une halte idéale sur la route des vacances. Célèbre pour ses vignobles, son patrimoine historique et sa douceur de vivre, elle offre une pause parfaite pour se ressourcer, bien manger et ralentir le rythme.

À quelques pas des Hospices, l’Hostellerie Cèdre & Spa 5 étoiles vous invite à vivre l’art de vivre à la française, entre spa Nuxe, table étoilée et charme d’un hôtel de caractère. Le cadre parfait pour une parenthèse gourmande, romantique ou complice, le temps d’un week-end ou plus si affinités.

Si vous aimez les escapades de charme en Bourgogne, je vous recommande aussi mon article sur le Château de Courban, un lieu paisible et raffiné niché au cœur de la campagne, entre spa, gastronomie et nature.
Une maison de charme au pied des remparts
Dès notre arrivée à Beaune, nous avons été immédiatement enveloppées par l’atmosphère feutrée de l’Hostellerie. L’élégance des lieux frappe d’entrée : un bel immeuble entouré de verdure, un jardin soigneusement entretenu, et une équipe chaleureuse, souriante, à la fois discrète et professionnelle. L’accueil est fluide, sans stress, tout est fait pour que l’on se sente bien.


Dans le hall d’accueil, juste à côté du comptoir de check-in, une eau citronnée fraîchement infusée est à disposition, accompagnée de quelques bonbons joliment présentés.
Mais c’est un petit geste en chambre qui nous a particulièrement touchées : la chambre initialement prévue avec un lit double a été discrètement transformée pendant notre dîner en deux lits séparés, car nous voyagions entre amies.


Et puis, sur le lit, deux jolis financiers maison nous attendaient, délicatement posés sous cloche. Une gourmandise raffinée qui donnait tout de suite le ton du séjour. Une attention délicate, révélatrice de cette hospitalité élégante.


Dans notre chambre confort, la 231, avec vue sur les vignes, tout est pensé pour le repos : literie ultra confortable, ambiance feutrée, mobilier sobre et raffiné. Une tasse de tisane déjà posée sur la table de nuit et un petit chocolat à déguster avant de dormir. Luxe discret, service soigné, tout respire la bienveillance.

Une bulle de bien-être au Spa Nuxe
À peine installées, nous avons profité d’un créneau libre pour plonger dans l’univers du Spa Nuxe. Situé dans une magnifique cave voûtée en pierre, il offre un cadre apaisant, où la lumière dorée, tamisée, invite à la relaxation immédiate.

Après avoir enfilé nos peignoirs moelleux, nous avons commencé par un passage au hammam : une chaleur parfaitement dosée, ni trop intense ni trop légère, qui nous a permis de bien profiter du moment. Ensuite, direction le jacuzzi, avec une petite coupe de crémant en main : un moment exquis qui donne le ton du séjour.


Chaque détail compte : à disposition mouchoirs en papier, coton, peignoirs bien pendus, essuie parfaitement plié et un espace tisanerie où nous avons pu déguster une infusion. Même sans avoir réservé de soins, nous avons ressenti un vrai moment de lâcher-prise.
Le Clos du Cèdre : une immersion dans l’excellence culinaire
Le dîner du dernier soir restera gravé dans nos mémoires. Nous avons eu la chance de vivre une immersion dans les cuisines du Clos du Cèdre, le restaurant étoilé de l’hôtel, sous la direction du chef Jordan Billan.

Le repas
Le repas débute par un crémant de Bourgogne infusé de liqueur brute de clémentine, produit à Meursault. Une mise en bouche pleine d’éclat, qui nous prépare à ce voyage culinaire. Viennent ensuite des bouchées pleines de contrastes : gaufres de lentilles croustillantes, œufs façon meurette, toasts à la truite locale, croque au jambon cru — un concentré de Bourgogne en quatre miniatures.



Une mousse de betterave aérienne précède l’arrivée d’un pain maison remarquable, avec pas moins de 12 variétés. Mon coup de cœur ? Le pain à l’ail noir. Laurence, elle, a fondu pour celui à l’orange.

Les quenelles d’escargots à l’ail des ours allient tradition et générosité. Puis arrive le plat signature : truite locale façon ikejime, cuite à la perfection, accompagnée de fines tranches de saucisse de Morteau, d’un jus corsé et d’une tombée d’épinards.

L’ikejime, une méthode d’abattage japonaise qui respecte le poisson et en sublime la texture, révèle ici toute la finesse de la truite locale. Un plat audacieux, parfaitement exécuté.

La suite du repas est tout aussi mémorable : un brillat-savarin en trompe-l’œil, toasté sur du pain d’épices (clin d’œil à ma recette de pain d’épices maison), servi avec pickles et tomates vertes confites.

Le pré-dessert, autour de la pomme et du céleri, surprend par sa fraîcheur, tandis que le dessert aux agrumes corses et glace au safran nous emporte dans une finale éclatante.

Pour conclure ce dîner d’exception, une infusion glacée aux herbes nous a été servie dans un verre au fond givré, avec un glaçon parfumé au citron : une touche originale et rafraîchissante qui prolongeait le voyage jusqu’à la dernière gorgée.

Elle accompagnait trois douceurs maison délicatement cachées dans une boîte estampillée du logo des lieux : une poire tatin fondante, une madeleine moelleuse et une guimauve au chocolat, légère comme un nuage. Un final tout en douceur pour clore cette parenthèse étoilée avec élégance. Un immense merci au chef pour ce moment suspendu.
Moments gourmands à toute heure
Si le restaurant étoilé nous a séduites, nous avons également eu l’occasion de découvrir la brasserie du Cèdre, plus décontractée mais tout aussi soignée.


Nous y avons partagé en entrée des gougères farcies juste parfaites, un lobster roll pour Laurence et un risotto comté et champignons pour moi. En dessert, un moelleux au chocolat et un baba au rhum pour Laurence. L’accueil y est souriant, la carte petite mais bien pensée, avec tout ce qu’il faut. Un lieu parfait pour se retrouver en fin de journée sans chichi mais avec goût.



Le matin, le petit-déjeuner est un moment à part entière. Salé ou sucré, il y en a pour tous les goûts : œufs brouillés, fromages régionaux, pains frais, jus de fruits, fruits secs, céréales, viennoiseries… et cette pâte à tartiner chocolatée maison que j’aurais volontiers emportée dans mes bagages !




Installées dans la grande salle ou, si le temps le permet, dans le jardin, on commence la journée tout en douceur, comme si le temps lui-même s’était mis sur pause.
Un pique-nique dans les vignes inoubliable
L’un des plus beaux souvenirs du séjour fut sans doute ce pique-nique organisé par l’hôtel. Après avoir loué des vélos à assistance électrique, nous avons parcouru les vignes au printemps : tout était beau et lumineux.

Nous avons posé notre nappe sur les hauteurs de Meursault, avec une vue imprenable sur les vignes.



À l’intérieur du panier, tout était pensé dans les moindres détails : une bouteille de vin blanc et une de vin rouge, soigneusement calées à côté de véritables verres en verre (et non en plastique !), des fruits frais, une bouteille d’eau, et des petits pots de moutarde pour accompagner une belle sélection de charcuterie et de fromages.

Nous avons également trouvé des salades au saumon prêtes à déguster, des chips, ainsi que du café chaud déjà versé dans un thermos, accompagné de petits morceaux de sucre.
Pour finir, quelques douceurs comme des madeleines et des tranches de cake venaient ponctuer le repas. Et même une boîte de bonbons que Laurence a dévorée en deux minutes !

Une grande couverture douillette, des couverts réels, et une vaisselle choisie avec soin ont transformé ce pique-nique en véritable déjeuner champêtre de rêve.
Nous avons déjeuné au soleil, sous un ciel bleu, entourées de vignes, dans un calme absolu. Ce fut un moment suspendu, presque irréel — je pense, mon moment coup de cœur.

Explorer Beaune et son patrimoine
Pendant notre séjour, nous avons pris le temps de découvrir Beaune et ses trésors. Le tour de ville en petit train est idéal pour une première immersion. Il nous a permis de repérer quelques pépites et de mieux comprendre l’histoire des lieux.

Nous avons visité les Hospices de Beaune, fameuses pour leurs tuiles vernissées colorées, emblèmes de la Bourgogne. Leur architecture exceptionnelle nous a émues. D’autant plus que Laurence s’est souvenue qu’ils ont servi de décor au film culte La Grande Vadrouille. L’audioguide a enrichi la visite.



Sur les traces des moines de Cîteaux… et du Clos de Vougeot
Un autre jour, direction l’Abbaye de Cîteaux, berceau de l’ordre cistercien. Le silence des lieux, l’harmonie du site, les jardins paisibles… En lien direct avec cette tradition monastique, nous avons poursuivi notre route jusqu’au Clos de Vougeot, où les moines vinifiaient déjà au Moyen Âge.



Petit clin d’œil historique : dès le XVe siècle, les moines de Cîteaux avaient droit à 25 à 30 cl de vin par repas. Une juste mesure qu’on pourrait presque recommander encore aujourd’hui !

Sur la route, nous avons déjeuné dans une petite auberge simple, espérant manger dehors. Finalement, c’était en salle, mais tout aussi charmant.
Être femme, être deux, avoir 50 ans et prendre le temps
Ce séjour avait quelque chose de précieux. Nous n’étions pas là pour cocher des cases, mais pour ralentir, profiter. Regarder la nature, se sentir bien, s’écouter. Au printemps, la nature bourguignonne est une ode à la vie : les arbres en fleurs, les chants d’oiseaux, les maisons aux jardins clos, les balcons de fer forgé…
À deux, on rit plus. On ose parler de tout. On s’inspire, on rêve. Ce jour-là, on s’est dit : si on gagne au Loto, c’est cette vie qu’on veut. Se promener dans les vignes, boire une petite coupe, savourer la beauté des lieux. La Bourgogne nous a charmées. Et surtout, elle nous a apaisées.
Infos pratiques
Hostellerie Cèdre & Spa Beaune
10-12 boulevard Maréchal Foch
21200 Beaune, France
www.cedrebeaune.com

Et vous ?
Avez-vous déjà exploré Beaune et ses alentours ? Êtes-vous plutôt escapade étoilée, pique-nique dans les vignes ou pause bien-être au spa ? Partagez vos idées et recommandations pour une prochaine virée en Bourgogne !
Transparence *invitation !